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sation des établissements que chaque Commune devra instituer dans ce but ; nous dirons seulement qu’afin d’assurer partout le fonctionnement régulier de ces institutions si importantes, la Fédération des Communes devra prêter son appui à celles des Communes dont les ressources seraient insuffisantes ; et nous ajouterons que les membres de la société que leur grand âge ou le mauvais état de leur santé aura rendus incapables de travailler et qui par conséquent auront recours à l’assistance publique, ne seront point considérés comme des indigents auxquels la compassion jette une aumône, mais comme des égaux envers lesquels la société a des engagements qu’elle est tenue de remplir. De même que l’enfance a droit à l’éducation, la vieillesse et la maladie ont droit aux soins et au repos : et c’est justement pour se garantir les uns aux autres ces droits et ces avantages, que les hommes se sont donné des institutions sociales et se sont unis par les liens d’une étroite solidarité.