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ÉTUDE SUR LES DRAMES


Consacrés à Jeanne d’Arc


PAR SCHILLER, L. D’AVRIGNY, A. SOUMET ;


ET SPÉCIALEMENT


SUR LA
Mission de Jeanne d’Arc,


DRAME EN CINQ JOURNÉES ET EN VERS,


Par J.-J. Porchat, de Lausanne[1].






En 1818, M. Walkenaer terminait la biographie de Jeanne d’Arc par ces mots : « Le poëme de M. Robert Southey, en anglais, intitulé Joan of Arc (1812, 2 in-12), est la tentative la plus heureuse que les muses aient faite jusqu’ici pour célébrer l’héroïne d’Orléans. C’est encore une des singularités de son histoire de voir le génie de la poésie anglaise inspirer de beaux vers en son honneur, tandis que celui de la poésie française a été jusqu’ici rebelle à ceux qui ont voulu la chanter et n’a favorisé que celui qui a outragé sa mémoire. » (Biogr. Univ., t. xxi, p. 518.)

L’appel de l’illustre critique ne pouvait manquer d’échos. Dès 1819, la poésie lyrique, par la voix de Casimir Delavigne, et la scène dramatique par la plume de M. L. d’Avrigny, célé-

  1. La Mission de Jeanne d’Arc, 1 vol. grand in-18, format anglais. Paris, Dubochet, éditeur, 1844. Lyon, chez Midan et Gourdon, libr., rue Lafont ; et chez Dorier, quai des Célestins.