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routes et leur associer des coordonnées géographiques afin de pouvoir les positionner sur une carte. Les volontaires étaient donc invités à parcourir la commune pour identifier les éléments à relever. L’objectif était d’améliorer la cartographie de la commune, faire connaître le projet et initier de nouveaux contributeurs.

Organisation

Le tracé des voies depuis les photographies aériennes, l’import des bâtiments depuis le cadastre et une partie des adresses depuis le cadastre ont été intégré sur OpenStreetMap au préalable.

Après une présentation du projet auprès des volontaires, des échanges avec les habitants ont eu lieu pour glaner des informations sur la commune, des noms de lieux, des sites intéressants…

Ainsi lors d’un petit déjeuner avec un couple d’habitants qui hébergeait des volontaires, une hôtesse a indiqué que dans sa jeunesse elle lavait son linge au lavoir. Le lavoir n’avait pas été identifié sur les monuments de la commune mais l’équipe a pu ainsi prendre connaissance de son existence pour partir à sa recherche durant l’Opération Libre.

Les routes, et les contours des bâtiments ont été ajoutés à distance par des contributeurs OpenStreetMap en ligne au préalable de l’événement afin de faciliter la collecte sur le terrain. Durant l’Opération Libre, de nombreux éléments sur les services locaux ont été rajoutés : lieux de recyclage, commerces, services aux habitants, monuments, sentiers de randonnées, jusqu’à la piste de l’ancien chemin de fer.

Cet enrichissement de la carte facilite les futures modifications à distance des contributeurs. Ainsi, de nombreux mouvements d’améliorations ont eu lieu, sur les intitulés ou corrections de chemins notamment, après l’événement : 2 000 enrichissements en 5 mois. Pour un maintien à jour effectif de la carte, il est cependant nécessaire que des habitants ou équipes de la commune se soient familiarisés avec les outils, ce qui était l’objectif de l’Opération Libre.

Après une brève présentation d’OpenStreetMap et de son fonctionnement, les volontaires sont partis à la collecte de données. Il est possible de collecter les données géographiques soit à l’aide d’un “walking paper” soit grâce à une application smartphone. Des points d’intérêts tel que les bâtiments publics, monuments historiques, commerces, infrastructures de la ville ont été identifiés.

De retour de la cartopartie, il fallait intégrer les données collectées sur la base de données OpenStreetMap. Deux outils sont disponibles pour faciliter l’intégration : Potlatch pour les novices et JOSM pour les plus expérimentés.

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