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peine à prouver que, dans la Trinité, il ne peut y avoir rien de secondaire ; que l’attribut de principe est exclusivement l’attribut personnel du Père, et qu’on ne peut le donner au Fils, à un degré quelconque, sans lui attribuer quelque chose de la personnalité du Père, et, par conséquent, sans miner le dogme de la Trinité. Elle n’eut pas de peine non plus à prouver que, parmi les textes des Pères que l’on alléguait, les uns étaient absolument controuvés, les autres falsifiés et tronqués ; que les textes vrais ne se rapportaient qu’à la mission, à l’envoi du Saint-Esprit, et non pas à sa procession éternelle.