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heureux, en récompense de nos vertus.

Le péché opposé à la douceur est la colère, qui nous porte à nous élever contre Dieu ou contre le prochain, lorsque nous n’obtenons pas ce à quoi nous pensions avoir droit. Sans doute, on peut défendre ses droits légitimes contre ceux qui voudraient les violer injustement. Mais la douceur nous fait un devoir de ne les défendre que s’il est impossible d’agir autrement, et de conserver nos cœurs exempts de haine, de rancune, de désirs de vengeance.