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société. On ne doit donc pas considérer comme homicide défendu la condamnation capitale infligée à ceux qui ont violé les bases de l’ordre social par certains crimes, par exemple, par l’assassinat.

On ne peut non plus considérer comme l’homicide défendu le meurtre que l’on commet, dans le cas de légitime défense, de soi-même, de sa patrie, de sa famille et, en général, de son prochain injustement attaqué. On serait plutôt complice d’homicide, si, par lâcheté, on ne portait pas secours à ceux qui sont en danger, car on favoriserait ainsi le crime d’homicide.

Si, dans les cas de légitime défense, on donne la mort à l’assail-