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voir toutes les vérités qui lui sont nécessaires, et le sentiment du bien n’est pas en lui assez fort pour le faire agir toujours d’une manière morale ; il ne jouit pas pour cela d’une liberté complète.

L’homme, considéré comme chrétien, c’est-à-dire, sous l’influence de la grâce, possède une liberté complète pour voir la vérité et pratiquer le bien. Cette liberté venant de Dieu, on doit admettre que tout ce que l’homme, placé dans les conditions chrétiennes, fait de bien, est dû à la grâce, et que tous les mérites qu’il peut obtenir lui viennent par la grâce de Dieu.

De là ces grands principes de la morale chrétienne : 1° L’homme a