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de l’Évangile en ce sens : que dans le cas d’adultère les deux conjoints peuvent se séparer, mais sans que l’innocent puisse contracter un nouveau mariage. Cette interprétation n’est conforme ni au texte lui-même ni à l’enseignement traditionnel de l’Église des premiers siècles ; 3° l’Église romaine prétend qu’après le vœu perpétuel du célibat et l’entrée dans les Ordres sacrés, y compris le sous-diaconat, il est impossible de contracter un mariage légitime. Elle s’éloigne ainsi de l’enseignement traditionnel de l’Église, laquelle n’a point reconnu le vœu perpétuel du célibat ; et des notions de la simple raison, qui s’oppose à ce que l’on