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enseigne, il est vrai, que la confession des péchés mortels est seule nécessaire ; mais elle a multiplié, de sa propre autorité, les péchés mortels ; puis les théologiens, suivant son impulsion, se sont appliqués à élever, autour de chaque action religieuse ou morale, une foule de cas, de circonstances, où le péché mortel joue le plus grand rôle. De là l’obligation pour le pénitent d’entrer dans mille détails, dont la plupart ne pourraient même être indiqués sans scandale. Certains théologiens se sont émancipés, sous ce rapport, à un tel point, que leurs ouvrages sont certainement ce que l’on peut lire de plus honteux ; tel est, par exemple, le