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seulement premier entre les apôtres. Cette prérogative ne fut que personnelle, et jamais le titre de premier n’a équivalu à celui de chef, encore moins à celui de souverain absolu.

L’Église romaine a essayé d’appuyer les prétentions papales sur l’Écriture sainte et la tradition.

Les textes de l’Écriture qu’elle a cités ont un tout autre sens que celui qu’elle leur attribue, comme on l’a démontré par d’autres textes de l’Écriture, et par les témoignages des Pères qui ont interprété ces textes autrement que les papes.

Quant à la tradition, Rome n’a pu en citer que des faits et des témoignages, ou tout à fait inven-