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Viens ! La proie est facile, ô Chef ! Poursuis sans halte
La Bête agonisante en son hallier païen !
Dans son péché maudite, elle n’attend plus rien
Que le fer de ton glaive en sa gorge, ô grand Balthe !
Alarik, Alarik, salut ! Libérateur
Dont le Christ a guidé les victoires hautaines
Du Danube natal jusques aux murs d’Athènes,
D’Athènes sourde, aveugle et chère au Tentateur !
Viens ! Que le fer ruisselle et que la torche vole !
Vainqueur par la famine ou par la trahison.
Entre, ô Barbare, et rase au niveau du gazon
Les colonnes du temple écroulé sur l’idole,