Cette page n’a pas encore été corrigée
Adônis ! Adônis ! la mort ferme ta bouche,
Hélas ! cher Adônis, adieu,
Toi qui gardes encor sur la funèbre couche
L’immortelle beauté d’un Dieu ! —
Telles lugubrement dans la ville assiégée
Les femmes de Khytras, seins nus, cheveux épars,
Poussaient leur clameur triste, errante et prolongée
Du temple enguirlandé jusqu’au pied des remparts.
— Adônis ! Adônis ! voici l’heure fatale
Où le céleste Sanglier
Du sang de la blessure ouverte à ton flanc pâle
A rougi l’herbe du hallier. —