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La Volupté divine étincelle et circule.
Plus d’ombre, plus d’effroi, plus de joug odieux ;
L’arbre, le flot, la pierre et l’être sont des Dieux
Dans l’immortalité de la Nature auguste.
Tout s’efforce en naissant vers un destin plus juste
Et l’Homme glorieux, roi du vieil univers,
Ivre, transfiguré, rêve et voit, au travers
De la clarté joyeuse ou de la nuit béante,
De Pan mystérieux rôder l’ombre géante.