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Salut, toi qui jaillis dans ta splendeur insigne,
Rejeton préféré du Firmament vermeil,
Vivant universel, croissant comme une vigne
Qui germe d’elle-même et fleurit au soleil !

O toi, qui, fécondant le sein des plaines rases,
Dispensant la rosée aux champs épais et verts,
Fais tressaillir les eaux et règles dans tes phases
Le flux et le reflux des insondables mers !

Ta volonté céleste est comme un vent qui passe ;
Le ciel est ton domaine et, lorsque tu parais,
Les Dieux inférieurs pâlissent dans l’espace,
Les Dieux au nom formé par des nombres secrets.

O sans rival parmi le peuple de tes frères,
Renouvelant ta face, éclipsant tour à tour
Le fugitif éclat de tes quartiers contraires,
Sois favorable, ô §in, et bienveillant dans Our.

Que l’épouse t’appelle et que l’époux te nomme,
O Maître du bonheur, dans la noble maison,
O Sublime, ô Très-Pur, ô Père que tout homme
Adore et voit monter sur le vague horizon !