Page:Guerne - Les Siècles morts, I, 1890.djvu/243

Cette page n’a pas encore été corrigée

 
J’honore Ardvi-çoûra-Anâhita, l’Eau pure,
L’Eau salutaire, fraîche, errante et sans souillure,
Qui jaillit au sommet du mont Hukâirya.
Ses mille réservoirs, tels que des sources pleines,
S’épanchent largement sur les champs et les plaines
Par les mille canaux que Mazda leur fraya.

J’honore Ardvi-çoûra, selon l’ordre et le rite.
J’offre le sacrifice en la forme prescrite,
Les cent vases, la viande et le Hôma divin,
Les chevaux, le bétail, les brebis consacrées,
Afin que le méchant, aux dents démesurées,
Au coucher du soleil, ne l’offre pas en vain.