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VI
Ô printemps ! L’amour enivre
Les bois profonds et les nids.
Poète ! mets dans ton livre
Tous les frissons infinis.
Qu’on entende les murmures
Du vent d’été dans tes vers,
Ainsi que dans les ramures
Vibrantes des arbres verts.
Qu’un souffle d’aurore y règne
Comme un zéphyr sur les eaux ;
Que la voix du soir se plaigne
Et chante dans les roseaux.