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V

EN FLANDRE


Fuyons ! Voici le temps des roses,
Belle fuyons ! Voici l’été
Qui sème au seuil des portes closes
La poussière de la cité.

Partout où Juillet nous exile,
Si nous aimons, nous trouverons
Un peu d’ombre pour notre asile,
Un reflet d’azur pour nos fronts.

Allons où le veut la fortune
De notre insoucieux essor.
Regarde, ici la terre est brune,
Les filles ont des cheveux d’or.