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promenade d’automne
XV
PROMENADE D’AUTOMNE
Tous les deux, quand viendra l’automne,
Toujours heureux, toujours aimant,
Le long d’un chemin monotone
Nous marcherons bien lentement.
Traînerons-nous nos pas moroses
Dans les parcs encore éblouis
Des royales apothéoses
Et des triomphes des Louis,
Dans les prodigieux Versailles,
Rêve étoile d’un dieu mortel,
Temple désert où tu tressailles
D’un vague frisson solennel ?