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les flûtes alternées

 
Clame son nom dans ton tumulte,
Ô mer ! dans le vent éploré
Disperse l’hymne d’un grand culte
En berçant un sommeil sacré !

Passe, va-t’en, reviens, reflue
Autour du sépulcre immortel
Qui seul conserve sous la nue
L’immobilité d’un autel.

Il domine, ô mer infinie !
Ta formidable immensité,
Figure altière du génie
S’isolant sur l’humanité.