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reliques


VII

RELIQUES


J’ai clos mes jours en la demeure
Que ceint l’eau morte d’un fossé,
Et je n’écoute suinter l’heure
Qu’à la clepsydre du passé.

Dans un parc, où penchent les marbres,
Se dénudent au vent du soir
Toutes les branches des vieux arbres
Et tous les rameaux de l’espoir.

L’aile brisée, un Amour triste
Me montre de son doigt fatal
Une devise qui persiste
Dans les lichens du piédestal.