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les flûtes alternées

 
Chers yeux, pleins d’angoisse et d’alarmes,
Tournés vers le rêve éternel,
Tendres yeux où perlaient des larmes,
Yeux profonds où vibrait le ciel,

Ô vous qu’un instant je vis luire,
Ô double rayon virginal,
Par les pleurs et par le sourire
Vivez en mon cœur automnal !