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l’aqueduc


III

L’AQUEDUC


Un fleuve dans l’herbe sombre,
Un fronton qui luit encor ;
Le soleil qui meurt et sombre
Dans la mer de pourpre et d’or ;

Aux solitudes muettes,
Près des pâles oliviers
D’indécises silhouettes
De troupeaux et de bouviers,

Et sur les collines, vagues
D’immobiles océans,
De hautes ruines vagues
Étageant leurs blocs géants.