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Le Curé de Village


Ses longs cheveux sont blancs. Humble et plein de douceur,
Il vit sa vie étroite au milieu de ses frères,
Les paysans, courbés aux durs travaux agraires.
Peu lui suffit ; pour gouvernante, il a sa sœur.

Sa paroisse, à l’abri du Vice envahisseur,
Dans l’amour du terroir et l’horreur des libraires,
Sous ses yeux paternels croît, loin des vents contraires. —
Il n’a rien du prophète. Il n’a rien du penseur.