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Mystère


Mon Seigneur Jésus-Christ ! Depuis dix-huit cents ans,
La morne humanité vient manger et vient boire,
Avidement, à ton calice, à ton ciboire,
L’antidote sacré des instincts malfaisants.

L’ère nouvelle a lui, riche en promesses vaines,
Et le monde d’après vaut le monde d’avant. —
Comme aux brises d’été l’arôme des verveines,
Les effluves malsains roulent au gré du vent.