Page:Guaita - Rosa mystica, 1885.djvu/257

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


La Seine calomniée


Et tu coules toujours, Seine, et tout en rampant,
Tu traînes dans Paris ton corps de vieux serpent,
De vieux serpent boueux, emportant vers tes havres
Tes cargaisons de bois, de houille et de cadavres !
Paul Verlaine, Poèmes saturniens.

La Seine est l’égoût le plus sordide de Paris.
E. V.


À Joseph Caraguel.


Je me suis dit, (voyant la Seine
Rouler sous les ponts ses flots verts,
Calme, à travers
Tes détritus, cité malsaine,)
Que les poètes, en leurs chants,
Sont bien méchants !