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didon.


.....Or le fer que Didon brandit, hurlante, en main,
Est le glaive qui frappe et le sceptre qui fonde :
Elle accouche, en mourant, du grand peuple romain,

Et son beau sang royal à gros bouillons féconde
Le germe obscur où dort la gloire de demain :
Le faste des Césars et l’empire du monde !


Février 1885.