Page:Guaita - Rosa mystica, 1885.djvu/168

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


À Maurice Barrès


 
Maurice, ô mon ami, je t’aime et te ressemble
Tantôt joyeux sans cause ou tristes sans raison,
Nous allons, par la main, vers le même horizon,
Nous qu’un commun destin côte à côte rassemble.

Si notre tempe brûle, ou si notre pied tremble,
Frère, glorifions ce mal sans guérison :
À la coupe où distille un savoureux poison,
Nos lèvres d’insensés s’abreuvèrent ensemble !