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notre-dame d'oubli.

III


Le Déshérité vous allume un autel
En son pauvre cœur, d’apaisement avide.
À tous souvenirs votre culte est mortel ;
L’homme sait cela ; mais son amour est tel
Qu’en son pauvre cœur, désormais morne et vide,
Le Déshérité vous allume un autel.

Quand tout nous abandonne,
Prenez pitié de nous :
Nous tombons, ô Madone,
À vos genoux !


IV


Vous ouvrez encor le Refuge suprême
À notre Esprit las, atone ou harassé ;
Et mieux que le prêtre, à l’onction-extrême,