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Écoutez les chants
Errants
Des choses lointaines,
Quel est aujourd’hui
Celui
De l’an qui s’avance ?
Est-ce un oiseau doux
Vers nous
Portant l’espérance
Et le rameau frais
De paix ?


VII


Quel bruit font ses ailes
Je voudrais avoir
Ce soir
De sûres nouvelles
De ce nouvel an
Venant :
Aura-t-il les charmes,
Ma sœur, de ces jours
Si courts
Où toutes nos larmes
Venaient du bonheur
Du cœur ?


Mordreux, 31 décembre 1833.


FIN DES POÈMES.