crement, et a contribué à l’ornement du sanctuaire. Il a également laissé à son église différentes éditions des livres qu’il a fait imprimer, tant pour le service divin que pour l’instruction de son diocèse. 1711. Le 23 décembre, François-Joseph de Grammont consacra le grand autel, après qu’on y eut incrusté un marbre creusé en forme de rose, placé autrefois de la même manière sur l’autel de Saint-Etienne, où il recouvrait des reliques déposées en 1148 par le pape Eugène III. Ce marbre[1], d’un travail assez remarquable, porte l’inscription suivante:
Par un usage singulier, conservé longtemps dans l’église métropolitaine, le jeudi saint, après le lavement des autels, on versait seize pintes de vin rouge dans ce marbre en les bénissant ; chaque chanoine en buvait quelques gouttes, et le reste était livré au peuple.
Ce marbre est resté sur l’autel de Saint-Jean jusqu’au moment où l’administration de la province ayant accepté, en 1790, un projet d’embellissement pour l’église, on reconstruisit l’autel sur un autre plan, et la rose de marbre fut incrustée dans le mur au milieu des stalles des chanoines.
1729. Le 25 février, eut lieu la chute de l’ancien clocher, qui s’écroula avec un bruit épouvantable, et
- ↑ chifletii Vesontio, pars II, p.208.