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BESANCON.

bains.

Les Romains, faisant un usage fréquent des bains, les multiplièrent presque à l’infini ; tous se distinguaient par l’élégance et la propreté, mais le marbre, le porphyre, le jaspe, étaient prodigués pour les bains publics.

Les plus vastes s’étendaient de la place Saint-Quentin jusqu’à la rue Ronchaux, où l’on a construit une glacière. Des vestiges d’autres bains ont été retrouvés sur plusieurs points de la ville, notamment près de la place Labourée, à la rue Sainte-Anne, à la rue Moncey et au Clos-Saint-Paul.


tour de saint-quentin.

L’antique tour de Saint-Quentin, qui n’était pas le castellum aquarum distribuant les eaux dans les divers quartiers de la ville, mais le réservoir des Thermes voisins, était placée à l’angle de la rue Ronchaux. Elle a été démolie il y a quelques années et remplacée par une maison très élevée qui appartient à M. l’architecte Edouard Vieille.

Cette tour avait donné son nom à une ou plutôt à deux maisons nobles qui se sont confondues par des alliances dès le milieu du XIIIe siècle. Guillaume, archevêque de Besançon en 1092, était de cette illustre famille. Ses armes étaient d’or à la bande de gueules au franc contour d’azur ; et sa devise : Toujours ferme la tour.