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eule, dans la grand’maison, Phonsine venait à
peine de s’étendre à la fraîche quand elle dut
se lever. On frappait à coups répétés à l’entrée.
Tout en s’y rendant, elle jeta un coup d’œil à l’horloge.
Il était une heure. Elle avait juste eu le temps
de s’assoupir.
À la porte, une bouffée d’air torride lui arriva au visage. Deux chasseurs attendaient.
— Vous dormez dur ! dit l’un sur le ton du badinage que Phonsine confondit avec celui du reproche.
Phonsine toisa l’étranger. Qu’en savait-il pour se mêler de parler ?
— On cogne depuis cinq grosses minutes, continua-t-il.
L’autre expliqua :
— On cherche le père Didace pour qu’il nous conduise à la chasse.
Mécontente du dérangement qu’ils lui causaient, et de leurs remarques, elle ne leur offrit pas d’entrer. Elle se contenta de leur parler à travers la porte de grillage métallique.