Page:Groulx - Mes mémoires tome III, 1972.djvu/99

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
95
cinquième volume 1926-1931

quées. Ce soir-là, je dîne entre le Père Henri du Passage, directeur des Études, et le Père Yves de La Brière dont j’ai suivi, en 1921, quelques cours à l’Institut catholique sur la « Paix et la juste guerre » : deux Jésuites, deux Français qui me plaisent par leur calme bon sens, leur solide jugement.

Après le dîner aura lieu ce qu’on a voulu appeler une réunion d’ « Amitié franco-canadienne ». Un certain nombre de personnalités catholiques y ont été convoquées par les Pères. Quelqu’un, je ne sais qui, envoya au Devoir qui le publia le 20 février 1931, un rapport de cette réunion. J’en extrais ce passage :

À cette réunion intime avait été conviée l’élite parisienne des amis du Canada qui prirent un grand intérêt à l’échange de vues sur toutes les questions ayant trait à une collaboration plus étroite entre les deux pays, dans l’ordre intellectuel surtout. À cette conversation prirent part le R. P. Merklen, directeur de La Croix, M. de la Roncière, Mgr de la Serre, pro-recteur de l’Institut catholique, le Père Doncœur, etc.

Dans l’assistance, j’ai devant moi, outre les Pères du Passage et de La Brière, les PP. d’Alès, Lhande, Jalabert, M. Demanche, M. Flory, ancien président de l’ACJF, quelques jeunes gens de l’ACJF et de la Conférence Laennec et quelques jeunes Canadiens