maison, au dîner. Toute ma famille se réjouit de ce triomphe et vous en félicite de tout cœur.
Armand LaVergne m’écrit, de la Chambre des Communes d’Ottawa :
Les échos de votre succès à Paris m’arrivent de tout côté. Je m’en réjouis comme Canadien et comme un de vos élèves.
L’abbé Philippe Perrier, alors réfugié à Joliette depuis qu’il a quitté sa paroisse, m’écrit des choses trop élogieuses pour que je les cite en entier. Voici pourtant quelques extraits de sa lettre (15 février 1931) :
Les journaux nous avaient annoncé que là-bas un abbé réunissait un bel auditoire. Mais des lettres écrites par nos chers étudiants nous disaient davantage… Tant mieux ! Tant mieux ! pour l’œuvre accomplie, pour notre cher pays, et pour l’Église… Et je m’en réjouis pour vous ! Vous n’avez pas eu que des consolations dans vos travaux historiques depuis plus de quinze ans. Le centuple promis en ce monde peut de temps en temps vous être dispensé, pour vous encourager à la tâche ardue qui est la vôtre…
Mon recteur de ce temps-là, l’ancien « avocat du diable », Mgr Piette, veut bien m’écrire (14 février 1931) :
Cher ami,
Les rapports que nous recevons du grand succès de vos conférences sont ravissants. L’accueil chaleureux que l’on vous fait nous donne de la fierté et de la joie.
Je vous félicite et vous remercie.
Mais c’est assez de ces balancements d’encensoir. Je ne jurerais pas qu’en mon contentement ne se glissât quelque satisfaction de vanité. Le diable est le prince génial des flatteurs. Qui sait comme lui tourner un compliment, et de la façon la plus subtile ? Demandez à notre grand-mère Ève.