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tations et Directives. Nous voulions stimuler les éducateurs, mais d’abord élucider la notion d’une éducation nationale au Canada français. — Le 28 avril 1934, salle académique de l’Université d’Ottawa, conférence, ai-je noté, pour le 4e centenaire de la découverte du Canada : « Le dernier voyage de Cartier ». — Début de juin 1934 : conférence au Séminaire des Trois-Rivières, devant les membres-fondateurs de la Société Saint-Jean-Baptiste de la ville : « Exposé du problème canadien-français » (voir Le Bien public, 7 juin 1934). — Le 25 juin 1934, mémoire lu au Congrès de la Société Saint-Jean-Baptiste (Montréal) : « Langue et survivance », recueilli dans L’Action nationale de septembre 1934 et dans Orientations. — Le 4 juillet 1934, conférence au Congrès des instituteurs (Trois-Rivières) : « L’éducation nationale à l’école primaire ». — Numéro de septembre 1934 de L’Action nationale : reproduction d’une conférence sur « L’éducation nationale et les écoles normales », recueillie aussi dans Orientations. — Résumé dans Le Devoir du 30 octobre 1934, d’une conférence à la Palestre Nationale pour l’ACVC (Association catholique des Voyageurs de commerce). Réponse à deux questions : « Comment s’opérera la sauvegarde intégrale de notre race ? Qui sauvera la destinée du peuple canadien-français noyé dans la vaste contrée du Canada ? » J’y dis des paroles dures sur notre « mal d’âme », notre infériorité économique trop volontaire, sur notre déficiente éducation nationale, sur le défaitisme ; conférence commentée dans Le Devoir du 3 novembre 1934 et qui provoque une petite polémique entre M. Lucien Parizeau et Le Droit d’Ottawa (voir Le Droit, 17 et 24 novembre 1934). — Novembre 1934, lettre à Vivre, revue de jeunes récemment fondée à Québec : reproduction d’un portrait caricatural de l’abbé Groulx par La Palme. Je dis pourquoi