Page:Groslier - À l’ombre d’Angkor, 1916.djvu/201

Cette page n’a pas encore été corrigée

leurs galeries et flanquées dé nouveaux édifices qui alternent avec de vastes bassins parementés.

Dans les espaces libres — il en reste — des murailles de trente-trois mètres de longueur reviennent à angle droit et déterminent des cours. Dirai-je que dans ces cours se dressaient de nouveaux édifices ; qu’au Sud et au Nord de la première colonnade, il y a deux admirables édicules élevés sur un soubassement de trois mètres soixante où sont sculptés, sur chacun d’eux, quarante-neuf géants, les bras levés et grimaçants ; que les portes principales sont précédées de terrasses cruciales ?

Cet ensemble que l’imagination accepte difficilement dressait donc cinquante-cinq tours dont la moitié sont flanquées des mêmes quatre faces humaines que nous avons vues au Bayon. Trois seulement de ces tours n’ont que six mètres de haut. Les autres varient de huit à quatorze mètres. Je pense que selon une progression apparente encore, celles des sanctuaires étaient plus élevées : elles sont écroulées.

Les voûtes des galeries atteignaient, les plus basses, quatre mètres cinquante au-dessus du dallage. Partout, ce ne sont que portes et portes