Un jour, dame Hollé passait ; elle rencontra un paysan avec sa cognée. Elle le pria de consolider sa voilure ; ce que le paysan fit volontiers ; et quand il eut fini, elle lui dit : « Prends ces copeaux ; ce sera ton pour-boire. » Et là-dessus elle continua son chemin. Le paysan, n’ayant que faire de ces copeaux, n’en prit avec lui qu’un ou deux, et laissa le reste à terre. Quand il fut arrivé chez lui et qu’il mit la main à sa poche, il se trouva que les copeaux étaient d’or massif. Aussitôt notre homme de retourner sur ses pas pour ramasser les morceaux qu’il avait laissés sur la route ; mais hélas ! il était trop tard, les morceaux avaient disparu.
Cf. Altdeutsche Wælder, II, 95.
Autrefois un berger faisait paître tranquillement ses brebis sur le Kœterberg, quand tout à coup, comme il tournait la tête, se présenta devant lui une magnifique princesse,