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— Mon père, personne plus que moi n’a droit à vous succéder, car telle est ma fainéantise que si j’étais condamné à être pendu, que j’eusse déjà la corde autour du cou, et qu’au moment d’être étranglé, que quelqu’un me tendît un couteau pour couper la corde, je préférerais subir mon triste sort plutôt que de me déranger pour prendre ce couteau.

Le roi répondit aussitôt :

— C’est à toi que revient ma couronne.