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À ces mots, l’aîné prenant la parole :

— C’est donc à moi, mon père, dit-il, que revient votre sceptre ; car je suis tellement fainéant, que, le soir, j’ai beau tomber de fatigue et de sommeil, je n’ai pas le courage de fermer mes yeux pour dormir.

Le cadet dit à son tour :

— C’est donc à moi, mon père, qu’appartient votre couronne, car je suis si fainéant, que lorsque je me trouve assis devant le feu, et que je sens la flamme me brûler les jambes, j’aime mieux les laisser rôtir, que de faire un mouvement pour les retirer.

Le troisième reprit :