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m’as-tu de nouveau conduit ? lui dit-il. Il se trouvait là des rustres qui m’ont cassé leurs bâtons sur le dos.

— Pourquoi votre seigneurie est-elle si insatiable ? répondit le renard.

Le lendemain, les deux compagnons se mirent pour la troisième fois en campagne, et, bien que le loup ne pût encore marcher que clopin-clopant, s’adressant de nouveau au renard :

— Ami à la barbe rouge, lui dit-il, mets-toi en quête de me procurer un bon morceau ; sinon je te croque.

Le renard s’empressa de répondre.

— Je connais un homme qui