Page:Grimm - Contes choisis de la famille.djvu/56

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Marche en avant, répliqua le loup.

Ils se dirigèrent donc vers la ferme en question, et quand ils y furent arrivés, le renard poussa des reconnaissances autour de la place qu’il s’agissait d’enlever. Il fureta si bien, qu’il finit par découvrir l’endroit où la ménagère cachait ses gâteaux, en déroba une demi-douzaine, et courut les porter au loup.

— Voilà de quoi régaler votre seigneurie, dit-il.

Puis il s’éloigna.

Le loup ne fit qu’une bouchée des six gâteaux qui, loin de le rassasier, aiguillonnèrent encore son appétit.

— Cela demanda à être goûté