Cette page a été validée par deux contributeurs.
Voir page de discussion
Et il continua sa route.
Il ne tarda pas à penser pour la troisième fois :
— Le temps me semble long dans cette forêt ; il faut que je tâche de me procurer un autre compagnon.
En conséquence, il prit son violon, et les accords qu’il en tira retentirent à travers le bois. Alors arriva, à bonds légers, un levraut.
— Ah ! voilà un levraut, se dit le musicien. Ce n’est pas là le compagnon que je désire.
— Eh ! cher musicien, dit le levraut, que tu joues bien ! je voudrais bien apprendre ton art.
— La chose est facile, répondit le ménétrier ; il suffit pour cela