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— Maintenant, camarade, s’il est vrai que tu veuilles apprendre quelque chose, avance ta patte gauche.
Le renard obéit, et le musicien lui lia la patte à l’arbre de gauche.
— Renard, mon ami, lui dit-il ensuite, avance maintenant ta patte droite.
L’animal ne se le fit pas dire deux fois, et le ménétrier lui lia cette patte à l’arbre de droite. Cela fait, il lâcha les deux arbustes qui se redressèrent soudain, emportant avec eux dans l’air le renard qui resta suspendu et se débattit vainement.
— Attends-moi jusqu’à ce que je revienne, dit le musicien.