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dant quelques minutes, qu’il se prit à penser de nouveau :

— Le temps me semble si long dans cette forêt, que je vais tâcher de m’attirer un autre compagnon.

En conséquence, il prit son violon, et joua un nouvel air. Il n’y avait pas longtemps qu’il jouait, lorsqu’un renard arriva en tapinois à travers les arbres.

— Ah ! voilà un renard, se dit le musicien ; ce n’est pas là le compagnon que je désire.

Le renard s’approcha, et lui dit :

— Eh cher musicien, que tu joues bien ! Je voudrais bien apprendre ton art.

— La chose est facile, répondit