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venoit toujours, de manière que ces Messieurs, l’un en prêchant, et l’autre en écoutant, s’enyvrèrent si bien, qu’il fallut les reporter chez eux.

Si Chapelle étoit incommode à ses amis par son indifférence, Molière ne l’était pas moins dans son domestique par son exactitude et par son arangement. Il n’y avoit personne, quelque attention qu’il eût, qui y pût répondre : une fenêtre ouverte ou fermée un moment devant ou après le tems qu’il l’avoit ordonné metoit Molière en convulsion ; il étoit petit dans ces ocasions. Si on lui avoit dérangé un livre, c’en étoit assez pour qu’il ne travaillât de quinze jours : il y avoit peu de domestiques qu’il ne trouvât en deffaut ; et la vieille servante la Forest y étoit prise aussi souvent que les autres, quoiqu’elle dût être acoutumée à cette fatigante régularité que Molière exigeoit de tout le monde. Et même i1 étoit prévenu que c’étoit une vertu ; de sorte que celui de ses amis qui étoit