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cédent, auquel ils ont succéda en 1888. M. Henri Paquotte a fait d’excellentes études musicales au Conservatoire dans les classes de MM. Lavignac et Sauzay. Bonne lutherie[1] :

Paraldic. — Paris, 1722. Connu par un violoncelle qui passa à la vente Vidal.

Pardi. — Paris, 1788. rue Saint-Honoré, 412.

Paris (Claude). — Paris, rue du Roule-Saint-Honoré, 1775-1791.

Paris (oncle et neveu). — Paris, 1816.

Perault. — Paris, rue du Petit-Musc, 1775-1777.

Pérou (Nicolas). — Paris, rue de l’Arbre-Sec, 1775-1779 ; rue Mauconseil, 1783 ; place de la Comédie-Italienne, 1785 ; et rue de Richelieu, près la Comédie-Française, 1787-1789. Il construisit la lyre espagnole inventée par l’abbé de Morlane et fut luthier de la duchesse d’Orléans. Un grand sistre et un téorbe de cet auteur firent partie des collections Sax et Savoye. Belle lutherie.

Petit (L.). — Saint-Omer. Luthier amateur contemporain. Professeur de violon à l’École de Musique. Étiquette manuscrite :

Réparé par L. Petit, à Saint-Omer, 1856.

Pierray (Claude). — Paris, 1700-1735 environ. L’un des meilleurs luthiers de l’ancienne école française. Belle facture, vernis rouge un peu foncé :

  1. Placide Paquotte est mort le 1er septembre 1900.