de celle qu’il possédait, signée : « Charotte à Paris, 1793 » [1].
Cette vielle, de forme guitare, du bon curé, servit de modèle à Gilbert Pajot pour en construire. Plus tard, il en fit en forme de luth, d’après une vielle de « Varquin, à Paris, 1730 » [2].
Ses instruments sont marqués au feu, sur le côté gauche du clavier :
Il eut deux fils : Jean-Baptiste, l’aîné, dont nous allons parler. Le second sortit de l’École polytechnique avec le grade d’ingénieur des Mines et mourut fort jeune.
Pajot (Jean-Baptiste). — Jenzat (Allier), 1817 † 1863. Fils et élève du précédent, dont il fut l’associé, puis le successeur. Il passa quelque temps à Mirecourt et à Paris, où il étudia la lutherie et apprit à travailler l’ébène, l’ivoire et la nacre. C’est le plus célèbre de la famille. Ses vielles sont bien supérieures à toutes celles que l’on construisit à Mirecourt durant le xixe siècle. Elles sont marquées au feu, sur le côté gauche du clavier :
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/34/Marque_Jean-Baptiste_Pajot_%E2%80%94_sans_date_-_T2p361.png/130px-Marque_Jean-Baptiste_Pajot_%E2%80%94_sans_date_-_T2p361.png)
et contiennent cette étiquette :
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8b/%C3%89tiquette_Jean-Baptiste_Pajot_%E2%80%94_1858_-_T2p361.png/300px-%C3%89tiquette_Jean-Baptiste_Pajot_%E2%80%94_1858_-_T2p361.png)
Pajot (Jacques-Antoine). — Jenzat Ailier), 1835 † 1877.