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Pietro Lupo vendit à un musicien envoyé par le magistrat
d’Utrech, cinq violons renfermés dans leur étui, pour la somme
de soixante-douze livres. Pour s’assurer de la qualité des
instruments, on les faisait essayer par un joueur de profession
avant de terminer le marché, et il en coûtait six
livres tant pour l’essai que pour le vin bu à cette occasion[1].
le joyeux violoniste
Gérard Honthorst (fin du xvie siècle). Musée royal d’Amsterdam.
Vers la même époque, Gérard Honthorst peignait un buveur tenant un verre de la main droite, et de la gauche un
- ↑ Recherches sur les facteurs de clavecins et les luthiers d’Anvers, etc., par le chevalier Léon le Burburc. (Bulletins de l’Académie royale de Belgique, 2me série, vol. XV, 1863, p. 361.)