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amateur, ami de Koliker, qui fit un certain nombre d’instruments, pour lesquels il employa souvent de l’érable moucheté :

Ses filles, les demoiselles Gosselin, danseuses à l’Opéra, eurent une certaine célébrité sous la Restauration.

Gosset. — Reims. Connu par un rapport qu’il présenta, en 1769, à l’Académie des Sciences, pour remplacer les touches, faites avec des cordes à boyau, des manches de violes, mandoles, etc., par des sillets bas collés sur la touche et indiquant les demi-tons majeurs et mineurs.

Grand-Gérard. — Mirecourt, 1780-1820 environ. Lutherie commune. Vernis jaune. Un de ses violons figure sur l’inventaire de Bruni. Il marquait ses instruments au feu, sur le fond, au-dessous du talon du manche :

Grandjon. — Mirecourt, 1830-1850 environ. Lutherie ordinaire.

Grandjon. — Mirecourt. xixe siècle. Fils aîné et successeur du précédent. Lutherie plus soignée.

Grandjon (Jules). — Mirecourt, 1855, frère du précédent. Il travailla assez longtemps à Paris, avant de fonder sa fabrique :

Grobert. — Mirecourt, 1794 † 1809. Auteur de la guitare qui porte les signatures de Paganini et de Berlioz (musée du Conservatoire, à Paris, n° 278).