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N. Lupot, il prit la succession de son père, à Versailles. Ses instruments rappellent ceux de son maître.

Gand (Charles-Adolphe). — Paris, 11 décembre 1812 † 24 janvier 1806. Fils aîné de Charles-François Gand, dont il fut l’élève et le successeur immédiat. Luthier de la Musique du Roi et du Conservatoire, et plus tard de la Chapelle de l’Empereur. Il dirigea seul cette importante maison, de 1845 à 1855. À cette époque, il s’associa son frère :

Gand (Charles-Nicolas-Eugène). — Paris, 5 juin 1825 † Boulogne-sur-Seine, 5 février 18922. Second fils de Charles-François Gand. Voici l’étiquette dont ils firent usage, de 1855 à 1866[1], époque de la mort de Charles-Adolphe Gand, lequel était chevalier de la Légion d’honneur du 19 août 1802 :

Après le décès de son frère, C.-N.-E. Gand, qui, dans sa jeunesse, avait fait d’excellentes études musicales au Conservatoire, dans les classes de Leborne, Guérin et Baillot, s’associa avec les frères Bernardel (Auguste-Ernest et Gustave-Adolphe), sous la raison sociale : Gand et Bernardel frères[2].

Fournisseurs de l’État, les étiquettes se modifiaient selon les régimes. Celle qui suit, servit de 1871 à 1886, époque où Auguste-Ernest Bernardel se retira des affaires :

  1. C’est après le décès d’Albert Thibout, 23 décembre 1865, que Les frères Gand devinrent luthiers de l’Opéra.
  2. Voyez l’étiquette employée de 1866 à 1870, dans la notice consacrée à Auguste-Ernest Bernardel.